« Le sexe est la question laissée en reste par la philosophie. »
La satisfaction de parler contient en soi une clé de la satisfaction sexuelle (et non l'inverse) - une clé de la sexualité et de ses propres contradictions. Alenka Zupanc(...)i(...) aborde la question de la sexualité comme un problème proprement philosophique de la psychanalyse - celle de Freud et de Lacan - et non celle des praticiens cliniciens tels que décrits par Lacan « orthopédistes de l'inconscient ». Que se passe-t-il, comme l'affirme Lacan, si nous pouvons obtenir exactement la même satisfaction que le sexe par la parole, l'écriture, la peinture, la prière ou autres activités ? Il ne s'agit pas d'expliquer la satisfaction que procure la parole en indiquant son origine sexuelle, mais bien de souligner que la satisfaction de parler est elle-même sexuelle. Alenka Zupan(...)i(...) soutient que la sexualité est à la limite d'un « circuit court » entre ontologie et épistémologie. La sexualité et le savoir sont structurés autour d'une négativité fondamentale qui les unit au point de l'inconscient.