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Bisher war unsere Wahrnehmung der »Rassenschande«-Verfolgung im Nationalsozialismus durch nur wenige spektakuläre Einzelfälle geprägt. Przyrembel zeigt in einer differenzierten Analyse hunderter Gerichts- und Polizeiakten, dass die Verfolgung persönlicher Beziehungen zwischen jüdischen und nicht-jüdischen Deutschen nach Erlass der Nürnberger Gesetze im September 1935 keineswegs am Rande der deutschen Gesellschaft stattfand. Die Deutschen waren in vielfältiger Weise in den Prozess der Ausgrenzung eingebunden: als Denunzianten, als Zeugen vor Gericht oder als Vollstrecker des Justiz- und Polizeiapparats trieben sie die Verfolgung der Juden in Deutschland voran. Doch bereits der bloße Verdacht der »Rassenschande« wirkte sich konstitutiv auf den Alltag der jüdischen Deutschen aus. Durch die Verbindung von mikro- und makrohistorischen Perspektiven zeigt die Autorin, wie aus Juden Verfolgte und aus Nicht-Juden Akteure der Verfolgung wurden.