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Like his fellow filmmakers Stanley Kubrick, Quentin Tarantino, and Sofia Coppola, Wong Kar-wai crafts the soundtracks of his films by jettisoning original scores in favor of commercial recordings. In Remixing Wong Kar-wai, Giorgio Biancorosso examines the combinatorial practice at the heart of Wong's cinema to retheorize musical borrowing, appropriation, and repurposing. Wong's irrepressible penchant for poaching music from other films--whether old Chinese melodramas, Hollywood blockbusters, or European art films--subsumes familiar music under his own brand of cinema. As Wong combs through musical and cinematic archives and splices disparate music together, exceedingly well-known music loses its previous associations and acquires an infinite new constellation of meanings in his films. Drawing on Claude Lévi-Strauss's concept of bricolage, Biancorosso contends that Wong's borrowing is akin to a practice of creative destruction in which Wong becomes a bricoleur who remixes music at hand to create new and complete, self-sustaining statements. By outlining Wong's modus operandi of indiscriminate borrowing and remixing, Biancorosso prompts readers to reconsider the significance of transforming preexisting music into new compositions for film and beyond.