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Roma Underground es un paseo por el lado oscuro de Roma, allí donde no llega la luz del Imperio, allá donde viven los marginales; delincuentes, prostitutas o los simplemente pobres. Es decir, casi la totalidad de los romanos. Aquí no hay mosaicos, ni obras de arte, ni palacios, ni vino del bueno, ni filosofía. El humor, a veces sardónico, a veces brutal, siempre canalla, es la única luz en una vida apagada, una luz que nos muestra la cara oculta de Roma, aquella de la que los historiadores no solían escribir, pero que se ha colado entre las rendijas de los epigramas, comedias, lápidas? «Siempre serás pobre si eres pobre, Emiliano: hoy día las riquezas no se las dan a nadie más que a los ricos», decía Marcial y tenía razón? lo curioso es que esa Roma Underground, ese mundo, se parece mucho al nuestro. Un mundo con inflación, una vivienda casi imposible, personas que se buscan la vida por mera supervivencia, criminales que saben que la justicia no es capaz de perseguirlo todo, políticos corruptos que se creen inmunes e intocables... El espejo de Roma a veces nos devuelve algo perturbadoramente parecido a la cara oculta de nuestro mundo, una realidad que no se parece a lo que vemos en la publicidad? Esta es la historia de los romanos sin Historia, esta es la historia de los romanos con mucho cuento, con mucho sueño y sudor, con poco dinero. No todo es lujo y relumbrón en el Imperio. No todo son emperadores y grandes frases grabadas en bronce. La inmensa mayoría de lo que fue Roma, no sale en los libros, bueno, no sale en los grandes libros. En los libros serios no cabe una Roma remendada. Una Roma que pide limosna?