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Hat die deutsche Armee, als sie den Ersten Weltkrieg mit dem Einmarsch ins neutrale Belgien eröffnete, grundlos Massaker an den Einwohnern verübt? Bislang unbekannte Quellen widerlegen dieses bisher einhellige Historiker-Credo. Ulrich Keller erarbeitet anhand von Tausenden beschworener deutscher Soldatenaussagen und Dutzenden neutraler Presseberichte eine differenzierte, vielschichtige Analyse. Geblutet haben in erbitterten Straßenkämpfen nicht nur belgische Einwohner, und der Bruch des Völkerrechts geht nicht allein auf das Konto deutscher Truppen: Beide Seiten führten Krieg, auch belgische sogenannte Franktireurs in Zivil, die deutsche Soldaten aus dem Hinterhalt beschossen. Schuld und Leid sind in den ebenso erschütternden wie vermeidbaren Ereignissen komplex verteilt und sprengen das einfache Schwarz-Weißmuster, dem die historische Forschung in der Folge von Kriegspropaganda und Versailler Vertrag bis heute verpflichtet geblieben ist.