
Fin avril 1975. Tout se
défaisait. A Saïgon, dans
l'ex-rue Catinat, une poignée
de jeunes paras sudvietnamiens,
armés de
lance-roquettes anti-char,
remontent en ligne. Vers
l'aéroport de Tan-Son-Nut
menacé par l'avance des
communistes nord-vietnamiens.
Un journaliste
occidental les interpelle.
- C'est foutu, les gars,
plus aucun espoir. Qu'est-ce
que vous allez foutre à Tan-Son-Nut
?
Sans s'arrêter, un jeune sous-lieutenant se tourne tranquillement
vers l'importun.
- Ce que nous allons faire, Monsieur ? Nous allons faire
Camerone.
Ce livre de souvenirs, vécus dans les derniers jours du libre
Sud-Vietnam, est un livre d'amour. Ce n'est pas un «adieu à
Saïgon».
Car je sais que la «belle rebelle», ignominieusement rebaptisée
«Hô Chi Minh Ville», se libérera un jour de ses bourreaux.
J'ai aimé ce peuple, j'ai aimé ce pays, j'ai aimé ses villes. J'ai
souhaité la victoire du Sud. Ce n'est qu'un au revoir, mes frères !
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