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" –; Je vous en supplie, trouvez-moi un nom approprié à ce que nous sommes en train de vivre. –; Un nom approprié ? C'est tout ce que vous attendez de moi ? Surréaliste. C'est ça, le mot qui convient. " Une journée dans la vie de Fathi Chin, écrivain célèbre interdit de publication par le Guide suprême de son pays (un pays arabe qui pourrait être... la Syrie). Une journée à l'absurdité kafkaïenne, où s'exerce la tyrannie très ordinaire d'un régime dictatorial. Ce jour-là, le pays tout entier célèbre par un interminable défilé les vingt ans de pouvoir de son despote. Il fait une chaleur accablante, téléviseurs et haut-parleurs hurlent à plein volume et une énorme masse de citoyens engloutit la ville. Chassé de son lit par le tintamarre, Fathi sort de chez lui pour rendre visite à sa mère. Mais à peine a-t-il franchi le seuil de son appartement qu'il est déjà dans les ennuis : dérogeant à tous ses principes, il porte assistance à un jeune homme tabassé à mort par des miliciens. Sa carte d'identité lui est retirée et il est sommé de se rendre à au commissariat pour la récupérer. En attendant, c'est à ses risques et périls qu'il circule sans papiers dans les rues. Des rues où la foule exaltée par les slogans, abasourdie par le bruit et rendue folle par la chaleur ne se contrôle plus. Qu'importe cependant s'il y a des centaines de victimes, comme cette inconnue que Fathi transporte sur son dos jusqu'à l'hôpital, où viennent s'échouer les vivants et les morts. C'est pour la gloire du maître qu'ils ont donné leur vie, pour le leader qu'ils souffrent. Un leader qui, enfermé dans son palais, passera en boucle, sur les murs de chacune des pièces, les images de cette célébration mortelle. Et si Fathi croyait pouvoir échapper à ce délire organisé en se réfugiant chez sa mère, il se trompait. Car dans sa volonté de gagner à sa cause cet écrivain dissident, le Guide suprême a décidé de s'immiscer jusque dans sa famille : sa mère apprend à Fathi qu'elle va épouser M. Haïd, l'un des membres les plus éminents du gouvernement. Il ne reste donc à Fathi qu'un seul havre où se mettre hors d'atteinte du pouvoir : l'appartement de Lama, sa maîtresse, où leurs deux corps complices s'enlaceront sur le seul territoire qu'il leur reste : l'amour. L'union des corps comme acte de dissidence et ultime liberté. Mais déjà 18 heures sonnent, il est temps de gagner le commissariat. Réconcilié avec la vie grâce à Lama, Fathi rejoint l'hôtel de police. Là, il est renvoyé de service en service, oublié dans une antichambre, jeté dans une cellule d'isolement, ramené à la surface, et de nouveau bringuebalé d'un fonctionnaire à l'autre. Il ne lui reste qu'une arme à opposer à la bureaucratie de ce régime absurde : l'ironie. Comment résister autrement au bruit infernal qui vous dévore l'âme ? Qu'opposer aux menaces contre sa mère ? À la promesse d'être autorisé à publier s'il rentre dans le rang ? Jouant les trouble-fête dans cette farce grinçante qu'est l'existence sous une dictature, Fathi finit par ne plus savoir quand la réalité cède la place au rêve éveillé, puis au cauchemar.