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La mejora de un bien ajeno plantea si el propietario debe restituir por enriquecerse injustificadamente. A este respecto el ordenamiento jurídico español suscita dudas de gran calado. Las normas contenidas en el Código Civil y leyes especiales, reguladoras de un gran número de supuestos específicos de mejora, no logran dar una respuesta coherente, y el tratamiento que reciben las mejoras no reguladas tampoco es nada esclarecedor. Desde una perspectiva alejada del fundamento de la restitución en estos casos, el enriquecimiento injustificado, los criterios legales suelen obedecer a cuestiones propias de los distintos ámbitos del Derecho Civil. Entonces deviene indispensable establecer cuándo se enriquece el propietario, si el enriquecimiento se encuentra suficientemente vinculado al sujeto autor de la mejora, y los términos en que el desplazamiento patrimonial derivado del incremento de valor experimentado por la cosa resulta justificado. A la dificultad inherente al hecho de no disponer de unas reglas sobre enriquecimiento injustificado se suma, asimismo, aquella que deriva de un derecho de restituciones escasamente desarrollado. En relación a ello, las formas de restitución y su alcance han recibido poca atención doctrinal y jurisprudencial, y el modo de afrontar problemas de liquidez o insolvencia del propietario de la cosa mejorada resulta insatisfactorio. Además, el análisis de una exoneración de la obligación de restituir cuando concurren los presupuestos del enriquecimiento injustificado brilla por su ausencia en el derecho español. Tras un análisis de los antecedentes históricos, el tratamiento que recibe el asunto en otros países y el enfoque del Borrador del Marco Común de Referencia, este libro se propone identificar un conjunto de reglas, enlazarlas racionalmente entre sí y ayudar al lector a navegar por la incertidumbre que se oculta detrás de la materia.