
«Je n'aurais jamais cru que j'aurais ose cette chose énorme : t'amener ici. Je ne sais plus pour qui c'est une immense preuve de confiance : pour toi ou pour mon pays ! Et c'est plus terrible et plus décisif que de te présenter une amante», écrivait Alain-Fournier à son ami jacques Rivière, qu'il venait d'inviter dans la maison de sa grand-mère, à La Chapelle-d'Angillon. Six années plus tard, son premier roman Le Grand Meaulnes allait recueillir un succès considérable, qui ne s'est pas démenti : un livre dont quarantetrois chapitres sur quarante-six ont pour cadre et pour source d'inspiration les pays si variés du Cher, du nord au sud du département; un livre qui est tout entier le récit d'un voyage, itinéraire imaginaire certes, mais profondément enraciné dans la terre du Berry et du Boischaut.
C'est bien à un voyage littéraire que nous convie ce guide, «à la recherche du sentier perdu» avec Augustin Meaulnes et François Seurel. Il nous propose quelques étapes au long de cette route : de La Chapelle-d'Angillon, le village natal de l'écrivain, en passant par Nançay, le «pays de son père» et de «l'oncle Florentin», au cur de la Sologne, pour parvenir enfin, à l'autre bout du département, jusqu'à l'école d'Épineuil-le-Fleuriel, là où «naquit le personnage du Grand Meaulnes». Il nous introduit aussi dans l'univers d'Alain-Fournier à travers de nombreuses citations de son roman et de sa correspondance.
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