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Paul Farley is now widely recognized as one of the leading English poets writing today. As usual it is impossible to summarize in terms of theme, as his interests are too various: there’s an air of ‘the innocence of childhood’ being viewed through the corrective lens of worldly middle age, though, and also of mid-life, its creeping self-consciousness and decrepitude, and the distortions of perception that attend it; confusing encounters with tech, modernity and its accelerated rate of change; satirical excursions critiquing the way business and digital communications have debased language. Farley is also interested as ever in the peripheral and marginal and no-man’s-lands – the lives of others, and their strange occupations; the birds and unsung-by-the-pocket-guides fauna and flora you miss. The Mizzy encapsulates one of poetry’s most capacious and eclectic imaginations.