Plus grand que le ciel

Virginie Grimaldi

Description

Théorie fondamentale de l'être et de l'unité

Le tome 4 achève la partie exclusivement consacrée à la portée du problème de la connaissance métaphysique et du problème du réel qui se pose dans la recherche des principes intelligibles. Chaque principe est une perspective intelligible, un fondement, une positivité, une ouverture sur l'infini de l'être.

Pour raisonner sur le problème de la connaissance métaphysique, il importe de se souvenir que le réel se présente à nous en tant que totalité. Le réel est ouvert indéfiniment à l'analyse réflexive dont la loi profonde est de s'inscrire dans l'intelligible, de consentir pleinement à la valeur de l'intelligible. Deux considérations absolues manifestent la pluralité de significations de l'unité. Elle est rapport à l'être et à l'universalité. L'être est unique, il peut donc réaliser n'importe quelle synthèse particulière. Il est relationnel. Il unit. Il est l'élément positif, objectif et consistant à travers toute réalité, en vertu de son dynamisme essentiel et radical. L'être comme tel enveloppe, et l'ordre abstrait, et l'ordre concret, et le subjectif, et l'objectif, qui tous sont à leur manière, et relèvent de l'être. Il domine d'une certaine façon le fini et l'infini, le « physique » et le « métaphysique », en raison de sa transcendantalité. Il se présente donc comme une valeur fondamentale du réel et de la connaissance.

Quant à l'unité, elle est évidemment relation à l'être. Pas d'être sans unité, pas d'unité sans être. D'où cette conséquence majeure que rien n'est intelligible, ontologiquement parlant, sans l'unité. L'exigence de la vérité demeure, c'est elle le moteur de la recherche. Mais c'est l'unité qui s'érige, par sa certitude et son universalité, en principe inconditionné. Il pourrait donc y avoir une « philosophie première » selon l'être et l'unité. D'où la nécessité pour le philosophe de ne jamais perdre le point de vue du « tout » et de « l'unité ».

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