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Pourquoi l’ont-ils choisi, lui ? Peut-être parce qu’il aime chanter, mais certainement pas à cause de sa tignasse rousse, qui brille comme du cuivre quand sœur Dionne l’enduit de lotion. Il était le « Tiroir numéro 24 » de l’Orphelinat catholique. Il sera désormais le gars des Cyr. Il a six ans. C’est juste avant l’Expo 67. Pendant douze ans, il travaille à la Boulange, l’entreprise familiale, où on vend du pain et des gâteaux. Mais les temps changent et la Boulange ferme ses portes. Les bourgeois du quartier délaissent les mokas, les pains Weston et les pâtés au saumon et préfèrent désormais le lapin aux pruneaux, le céleri rémoulade et les nouilles d’Alsace. Il va travailler pour l’Européen qui vient d’ouvrir boutique de l’autre côté de la rue. Pour les Cyr, c’est une trahison. Mais pouvait-on attendre autre chose d’une engeance comme lui. Après tout, ce n’est pas leur sang qui coule dans ses veines. Michael Delisle sait évoquer toute la part de mystère qui se cache dans chaque destin. À travers l’errance du gars des Cyr, c’est une étape charnière de la conscience québécoise qu’il nous fait revivre. Le passage de la tradition à la modernité, qui cache bien des périls.