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2011 jahrte sich der Geburtstag des spanischen Universalgelehrten Michael Servet zum 500. Mal. Anders als kirchliche Theologen und Vorbilder hat der Humanist Servet keine Lobby, die an ihn erinnern mochte. Denn Servet wurde 1553 in Genf als Ketzer verbrannt. Die Anklage: Er hatte die Dreieinigkeit Gottes bezweifelt. Zur Ergreifung Servets hatte der Genfer Reformator Johannes Calvin wesentlich beigetragen. Aber auch andere Reformatoren unterstutzten die Hinrichtung des Ketzers - sogar der besonnene Philipp Melanchthon, Mitstreiter Martin Luthers, meinte, mit der Hinrichtung Servets sei der Nachwelt aein frommes und denkwurdiges Beispiel gegebeno.Seine trinitatsfeindliche Einstellung hatte Servet gut begrundet: Der in Spanien geborene Arzt war nicht nur vom Geist des Humanismus beseelt; die lange Geschichte des enorm produktiven - und dann durch die spanische Inquisition gewaltsam beendeten - Religionsfriedens zwischen Juden, Christen und Muslimen in Andalusien hatte ihn nach Moglichkeiten suchen lassen, den Frieden zwischen den Religionen wiederherzustellen. Seiner Meinung nach stand die biblisch nicht belegte christliche Trinitatslehre dem Religionsfrieden im Weg. Uwe Birnstein schildert unterhaltsam und verstandlich das Werk, das Leben und den Tod Michael Servets, geleitet von der Frage: Warum musste er sterben? Die Geschichte Servets zeigt zweierlei: Auch die Reformation hinterliess eine blutige Spur in der Kirchengeschichte. Und: Fur die aktuelle globale Friedensdiskussion gibt die Theologie des Michael Servet wichtige Impulse.