Alexandre Pasche,
« Un Suisse chez les Européens » est le récit de voyage humoristique de Pascal Alpen à travers l'Europe d'avant 1993, cette époque presque révolue, où les Italiens, les Belges ou les Irlandais existaient encore.
Jeune Suisse de vingt ans, aventurier malgré lui, ce candide Helvète — aisément reconnaissable à ses cheveux blancs et à son passeport rouge — note les manies, croyances, travers inexplicables, et dessine avec application les personnages en voie de disparition, qui caractérisent encore chacun des douze pays d'Europe.
On y trouve en vrac :
- les litres de yaourt au Bifidus actif, qu'ingurgitent quotidiennement les Français,
- la coquetterie des hommes italiens, obsédés par leurs montres et par leurs lunettes,
- la pudibonderie des filles espagnoles capables de coucher tout habillées avec des garçons de leur âge,
- les dents en avant et l'absence de menton des femmes anglaises,
- les hurlements des mères grecques poursuivant leurs enfants dans les rues des villages,
- les "sandwiches bien fourrés" bruxellois,
- les oreilles en chou-fleur des Irlandais,
- ou l'étonnante beauté des alternatives allemandes, chevauchant - à demi-nues - leurs grands vélos noirs le long du Mur de Berlin.
Alexandre Pasche a trente ans. Il est le coauteur, avec H. Obalk et A. Soral, des « Mouvements de mode expliqués aux parents ».
Il voudrait, à travers les aventures du personnage de Pascal Alpen, partager avec le lecteur sa nostalgie pour ce qui n'est pas encore révolu : ces différences, qui faisaient le charme des douze pays d'Europe, et qui vont, malgré nos efforts, disparaître.

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