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Une mécanique donnée à voir

les thèses illustrées défendues à Louvain en juillet 1624 par Grégoire de Saint-Vincent

Jean Dhombres, Patricia Radelet-de Grave
Livre relié | Français
95,00 €
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Description

En 1624, quelques mois après l'accession
d'Urbain VIII au trône de Saint Pierre,
plusieurs espéraient un infléchissement de la
condamnation venue interdire en 1616
l'enseignement du mouvement de la Terre
autour du Soleil alors défendue publiquement
par Galilée. Etait de ceux-là l'inspirateur des
thèses, le jésuite Grégoire de Saint-Vincent, né
à Bruges une quarantaine d'années auparavant :
il avait activement participé à la séance du
Collège Romain lorsque Galilée en 1611
commentait ses observations au télescope de planètes comme Saturne ou Vénus, ce
qui faisait «murmurer les philosophes». Ainsi le raconte Grégoire lui-même. Les
thèses de 1624 montrent une extraordinaire représentation de Saturne. Voilà un exemple
parmi bien d'autres des surprises de ces thèses.

Onze chapitres, suivis d'une bibliographie, organisent l'enquête sur les thèses, celles-ci
étant traduites au chapitre IX. Le document est d'abord présenté avec les problèmes
qu'il pose à l'historien. Puis le moment même des thèses, l'imaginaire des hommes
de cette période, et les positions épistémologiques d'alors sont discutés, tant avec le
texte qu'avec les images. Cette conjonction d'analyses est essentielle à l'enquête qui
se poursuit sur les acteurs des thèses, avec trois récits possibles, le récit historique de
la journée des thèses, le récit scientifique du contenu mais aussi le récit iconologique.
A ce point, on peut entrer d'une part dans la tradition des thèses universitaires, d'autre
part dans la tradition du livre illustré. Ce qui, à partir des travaux des historiens de la
mécanique, permet d'aboutir à une discussion sur la place de ces thèses dans une
histoire qui a tant servi à constituer les diverses philosophies des sciences, dont le
positivisme, le constructivisme, etc. Après la traduction proposée, il convient de revenir
à titre de justification sur le détail de chaque théorème et de chaque vignette, et de
terminer par le vocabulaire latin des thèses. Cette démarche est tout le contraire de la
démarche dogmatique si naturelle à l'histoire des sciences, discipline dont il faut se
rappeler qu'elle doit beaucoup au positivisme.

Si l'enquête sur les textes et les images s'avère beaucoup plus longue que les courtes
thèses, le plaisir n'est-il pas au final de retrouver la cohérence d'un des mondes du
baroque à l'aube de la science moderne ? L'intérêt est en particulier de surprendre la
façon dont un intellectuel issu d'un ordre religieux connu pour son obéissance
disciplinaire, parvient malgré la rigoureuse orthodoxie récemment mise en place, à
raisonnablement donner sa place à une nouvelle imagination, sans entrer en dissidence
mais sans céder, cherchant sans aucun doute à libérer la pensée religieuse de la pensée
scientifique, et s'aidant alors de la pensée toute profane d'un peintre d'emblèmes.

Spécifications

Parties prenantes

Auteur(s) :
Editeur:

Contenu

Langue:
Français

Caractéristiques

EAN:
9782503525174
Date de parution :
03-11-09
Format:
Livre relié
Dimensions :
200 mm x 270 mm

Les avis