
Et j'écoutais tous ces récits en silence.
Et regardant ces trois princes si jeunes, si
ardents, si passionnés pour le pays qui les
a condamnés à une oisiveté dont s'indigne
leur patriotisme, je ne pouvais m'empêcher
de me dire :
«O chère France ! voilà des épées qui
demandent à te servir, et tu les cloues dans
leur fourreau !
» Voilà des intelligences honnêtes, vives,
éclairées, qui voudraient t'apporter leur
concours, et tu le rejettes !
» Voilà des coeurs qui s'élancent vers
toi, et tu leur défends de venir à toi !
»O chère France ! es-tu donc trop riche
en épées, en intelligences et en dévouements
?»
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