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Der lateinische Traktat De amore aus dem späten 12. Jahrhundert von einem nicht sicher zu identifizierenden Kleriker namens Andreas gehört zu den faszinierendsten und umstrittensten Texten des Mittelalters. Als kultur- und literaturhistorisches Zeugnis ersten Ranges hat er Teil an den verschiedensten Diskursen seiner Zeit, u. a. dem psychologischen, pathologischen, philosophisch-dialektischen, kanonistisch-juristischen und allegorischen, vor allem aber am minnedidaktischen und moraltheologischen Diskurs, ohne jedoch seine Sinngebung wirklich preiszugeben.
Das durchaus weltliche Thema der geschlechtlichen Liebe aus der Welt des Hofadels wird zudem in das gelehrte Gewand eines hochrhetorisierten Lateins gekleidet, welches beträchtliche Verständnisschwierigkeiten bietet. Die letzte vollständige deutsche Übersetzung ist 1924 erschienen und konnte schon damals philologischen Ansprüchen nicht genügen. Die hier vorgelegte hält sich so eng wie möglich an das Original.
Die einsprachige Studienausgabe bietet neben der Übersetzung in modernes Deutsch philologische Erläuterungen zu den Quellen, zum Verständnis einzelner Stellen und zu Problemen der Übersetzung. Ein Literaturverzeichnis und ein Nachwort, das den Text literaturhistorisch einordnet, ergänzen die Neuübersetzung.
Für Studenten, Literaturwissenschaftler und Mediävisten stellt der berühmte Text eine geistes- und literaturgeschichtlich hoch relevante Quelle dar und ist eine wichtige Grundlage für das Verständnis der höfischen Liebesdichtung des Mittelalters.