
L'homme, selon la modernité occidentale,
prend conscience de lui-même dans sa finitude.
Il sait que vivre c'est agir, que vivre c'est désirer,
que vivre c'est avoir souci de soi et des autres,
mais que la mort, certaine, sera la fin du désir,
la fin de l'agir, la fin de l'amour. Il sent que leur
transmutation dans un salut céleste est plus qu'incertaine,
que son annonce est devenue inaudible.
Aussi écoute-t-il la voix venue de l'Orient : et si
vivre c'était non-agir ? Si la vitalité c'était de ne
plus éprouver le manque, mais de se nicher dans
une totalité perdue et d'y retrouver une plénitude
oubliée ?
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