« Le soir tombe. Les lampadaires s'allument autour de moi. Bloqué dans la circulation, j'examine la montre. Elle est silencieuse. Sur son cadran, les aiguilles ne bougent pas. J'imagine un instant que le temps s'est arrêté sur sept heures. Une heure agréable quand on y pense. Les préludes d'une nouvelle journée ou d'une nouvelle nuit peuvent se confondre. Je ne remonte pas le mécanisme, laissant aube et crépuscule se figer à mon poignet. La chaussée se dégage et je reprends ma route. J'en suis à mi-chemin. »