
L'optimisme personnifié, c'est Lucien Baroux. Comédien débonnaire, plein d'entrain et de fantaisie, la chanson aux lèvres, il a parcouru à grandes enjambées cinq décennies du cinéma français. Une exception toutefois dans sa carrière : sa composition de cabotin raté dans Le Feu de paille (Jean Benoit-Lévy, 1939). Là, l'envie le mine et le ronge à la vue de son fils, un gamin de douze ans, qui lui dame le pion en devenant la vedette d'un film. Lucien Baroux se tire de l'épreuve : en rendant risible la bassesse du personnage, il atténue la mélancolie de l'anecdote. Mais ce qu'il fallait à ce Toulousain heureux de l'être, c'était l'éclat du soleil, une bonne dose de gaieté, un soupçon de tendresse et tout un flot de sympathie pour son entourage.
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