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Fröhlich ging der Landsturmrekrut Franz Dorniger seinem Soldatsein entgegen. Russen verjagen, wie er es aus Ostpreußen gehört hat. Damals war er neidisch nicht dabei zu sein, nicht mitreden zu können. Das sollte sich ändern. Jetzt ist er dabei. Doch er hatte sich das alles anders vorgestellt. Niemand hat ihm vorher gesagt, dass er tagelang mit schwerem Gepäck marschieren wird. Dass er die Kleidung kaum wechseln wird. Das Waschen zum Luxus wird. Dass einen die Zugführer schikanieren werden. Nein, so hatte er sich das gewiss nicht vorgestellt. Den Ausmarsch erlebt Dorniger wie in Trance. Die winkenden Menschen beachtet er nicht und auf dem ewig langen Marsch verschwindet der letzte Rest von Fröhlichkeit. Immer wieder kreisen die Worte des Majors in seinem Kopf. "Treuebruch Italiens . . . tückischer Verrat . . . Rache, Vergeltung . . . Bis zum letzten Atemzug". Resigniert steigt er in den Viehwagen am Bahnhof, der ihn an die Front bringen wird. Franz Dorniger nimmt teil an den verlustreichen Isonzoschlachten des Ersten Weltkrieges. Seine Erzählung zeigt in schonungsloser Offenheit die Schrecken des Krieges.