Le théâtre est le personnage principal de ces trois nouvelles.
La première, Le bonheur à Honfleur, s'apparente à un récit
initiatique où l'héroïne tente de se reconstruire grâce à un
stage d'art dramatique aux exercices surprenants, inspirés de
Stanislavski. Mais tout stage est aussi une aventure collective
faite d'amitiés, de rivalités, de salutaires solidarités, narrées
ici avec minutie.
Dans Par une belle soirée d'été dans le Marais Vernier,
l'auteur nous conte la création de Mademoiselle Julie de
Strindberg. Une sorte d'effet spéculaire rapproche les rapports
de fascination et de domination, explorés par l'auteur suédois,
et les relations ambiguës entre la comédienne et son metteur
en scène.
Une passion singulière nous rappelle que le théâtre ne
serait rien sans ses spectateurs, comme ces deux amies qui
célèbrent son culte dans la légendaire Cité des Papes.