
Haïti, d'un coup d'état à l'autre
29 février 2004 : Exil forcé du président Aristide hors du pays où il avait été légalement élu trois ans auparavant, participation à ce coup d'État de la France et des États-Unis, massacre contre la population haïtienne restée fidèle à la démocratie. Fallait-il subir sans rien faire les informations médiatiques tronquées, détournées, hypocrites, mensongères, les accusations lancées à la volée et jamais prouvées qui ont alors déferlé sur la France ?
Ethnologue et professeur de lettres au Lycée Alexandre Dumas à Port-au-Prince, j'ai vécu quelques années en Haïti ; et après la parution de mon livre Jistis, j'ai travaillé un moment avec l'équipe gouvernementale en 1994-95.
J'ai voulu ce livre comme témoignage. L'expression aussi d'une indignation devant les ressemblances de ce coup d'État avec celui qu'avait déjà subi Haïti en septembre 1991 ; et surtout devant l'acharnement des grandes puissances contre un pays d'une belle richesse humaine, sans cesse appauvri et bafoué par des intérêts cyniques.
Nous publions uniquement les avis qui respectent les conditions requises. Consultez nos conditions pour les avis.