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Contrairement au théâtre québécois, où le bilinguisme est mis en scène de manière intermittente, celui qui provient de ses marges fait du bilinguisme une pratique courante. Les écrivains franco-canadiens – ceux de l’Ouest canadien, de l’Ontario et de l’Acadie – racontent et montent différentes histoires de diglossie et de bilinguisme et jouent le jeu de la littérature en y démultipliant la traduction dans la forme comme dans le contenu. L’ « hétérolinguisme » – c’est-à-dire l’inscription de la variabilité linguistique – de ces pièces de théâtre franco-canadiennes est le plus souvent compréhensible pour les lecteurs et les publics bilingues locaux. Néanmoins, la diffusion de telles pièces et, par ricochet, leur légitimation auprès des métropoles théâtrales canadiennes au fonctionnement surtout unilingue, auront à passer par des traductions en supplément à celles auxquelles leurs jeux bilingues leur permettent déjà de s’adonner. Il est possible que, pour atteindre la légitimation par les institutions dominantes grâce à la traduction, « les cultures de l’exiguïté sacrifient ce qu’elles possèdent de plus radicalement créateur », c’est-à-dire l’inscription du traduisible et l’hétérolinguisme ludique. De l’autre, parmi les traductions additionnelles qui découlent de ces processus de diffusion et de légitimation, la réinscription supplémentaire ou ludique du traduisible pourrait être tout aussi radicalement créatrice que son inscription première. Une analyse percutante, actuelle, de la circulation, en traduction, de la production théâtrale de l’Ouest canadien francophone, de l’Ontario français et de l’Acadie, qui prend des allures de terrain de jeu pour le français et l’anglais. Publié en français