Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
De 1880 à 1883 Octave Mirbeau a été l'esclave consentant de Judith Vimmer (Juliette Roux, dans le roman), femme de petite vertu et de petite intelligence, futile et infantile, qui lui a fait endurer les pires souffrances. Trois ans plus tard, il publiera Le Calvaire qui suscitera un énorme scandale. Écrit à la première personne, ce roman-confession est, sous le nom de Jean Mintié, le récit de ses propres turpitudes. C'est un acte d'expiation, mais aussi un acte de libération. Par ailleurs il dénonce avec virulence les atrocités de l'armée française, s'en prend à l'idée même de la Patrie, démystifie la famille, le plaisir, que, comme Baudelaire, il assimile à un fouet; l'amour dans Le Calvaire n'est pas l'amour frisé, pommadé, enrubanné, mais l'Amour barbouillé de sang, ivre de fange, l'Amour aux fureurs onaniques, l'amour maudit, qui colle sur l'homme sa gueule en forme de ventouse, et lui dessèche les veines, lui pompe les moelles, lui décharne les os.