
De nos jours, le cancer est la deuxième cause de mortalité en France après les maladies cardiovasculaires. Les patients souffrent d'inégalités considérables, géographiques, sociales, professionnelles et culturelles. Ils n'accèdent pas à la même information, ne bénéficient pas des mêmes aides, ne sont pas traités de la même manière, notamment en ce qui concerne leur fatigue. Toute une série d'avantages s'obtiennent plus facilement dans certains milieux que dans d'autres : privilèges sociaux, financiers et culturels. Même les nouvelles stratégies thérapeutiques ne sont pas partout identiques. Des choix sont faits, semble-t-il, par les médecins, la sécurité sociale, l'hôpital. Au nom de quoi favorise-t-on certains patients plus que d'autres ? Si, formellement nos institutions républicaines prétendent que tout le monde est traité de la même façon, dans la pratique certains souffrent plus que d'autres des inégalités de formation des cancérologues, des inégalités de compétence des services médicaux, mais aussi des inégalités régionales.
Philosophes, géographes et économistes confrontent leurs réactions avec la pratique des médecins.
Nous publions uniquement les avis qui respectent les conditions requises. Consultez nos conditions pour les avis.