Le 25 mai 1961, John Fitzgerald Kennedy avait promis
la Lune aux Américains. Il connaissait exactement les
capacités de ses techniciens, et il avait mis l'argent sur la
table. Huit ans plus tard, Niels Armstrong (adieu, l'ami)
foulait le sol de l'astre des nuits.
En ces jours de décembre 2012, personne n'est capable
d'assurer aux peuples du monde que l'homme se rendra
bientôt sur Mars. Ni demain, ni après demain.
Les spationautes devraient retourner assez rapidement sur
notre satellite naturel. Mais entre un voyage dans notre
banlieue proche et une expédition interplanétaire, il y a un
gouffre.
Le constat dût-il en être un peu douloureux, ce court ouvrage
se propose de montrer que nous ne somme pas prêts pour
débarquer sur la planète rouge, ni scientifiquement, ni
financièrement, ni surtout humainement. Ce qui n'implique
bien entendu aucun renoncement.