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Le constat est glaçant: les cadres ne sont pas épargnés par la précarité. En 2003, 20% des chômeurs américains étaient des cadres, et ils sont de plus en plus nombreux à accepter des emplois qui représentent une véritable ascension? vers le bas. Après L?Amérique pauvre, Barbara Ehrenreich s?attaque à ce qui se révèle vite une impasse: chercher un travail? Selon sa technique éprouvée ( dans la peau de? ), elle endosse ici l?identité d?un cadre en Relations Publique en transition ( chômage est un gros mot, politiquement correct oblige). Son but: trouver n?importe quel emploi correspondant à son profil, quelle que soit l?entreprise, et le lieu. Mais ni les conseils des coaches de carrière achetés à prix d?or (assortis de tests de personnalités douteux); ni les journées passées à hanter les sites Internet, armée de CV et de lettres de motivations, à courir ici et là pour nouer des contact (c?est le monde merveilleux du réseautage ), des réunions de chômeurs aux forums pour l?emploi, en passant par les séminaires de perfectionnement fréquentés par des professionnels, ne lui permettent, après plus de 6 mois d?une détermination farouche, de décrocher ne serait-ce qu?un entretien acceptable. Elle se voit offrir un poste de représentant de commerce en produits de beauté ou en assurances, c?est-à-dire, aux Etats-Unis, un très faible salaire, et une absence de mutuelle et de garanties sociales. A travers le récit d?un échec, d?humiliations constantes, Barbara Erhrenreich révèle avec humour l?envers du décor d?une Amérique dynamique: le monde cruel d?entreprises toutes-puissantes, disposant à loisir de cadres jetables, corvéables à merci, fondus dans le moule d?un conformisme nécessaire à leur survie. Barbara Ehrenreich décrit un paysage social sinistré, entre l?isolement des cols blancs, dressés à l?esprit d?entreprise et incapables de solidarité, et le développement parallèle de tout un business d?accompagnement ô combien rentable, du coaching au prosélytisme religieux déguisé en réunions d?aide aux chômeurs... Ni le travail, ni la bonne volonté ne semblent avoir partie liée avec la réussite, et le rêve américain fait pâle figure?