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Marie Gevers nous invite à franchir l’équateur, à remonter de parallèle en parallèle au pays des « vertes collines ». Nous longeons cette crête qui sépare le bassin du Congo et celui du Nil, nous traversons des forêts de bambous, nous descendons des fleuves encombrés de jacinthes… En route, nous apprenons les secrets de la cuisine indigène, rencontrons des noms aux résonances déjà entendues : Kiwu, Katanga, Bohr, Kagera ; écoutons de vieilles légendes, des poèmes, des anecdotes ; ce n’est pas le lion, mais une loutre que nous chassons. Et en pleine forêt vierge, avec une jeune mariée, nous passons une nuit de Noël inoubliable. C’est en poète et à cœur ouvert que Marie Gevers voyage dans ces hauts lieux de l’Afrique où il arrive que l’homme s’efface pour que les bêtes vivent, c’est en écrivain sûr de ses moyens qu’elle décrit ce qu’elle voit. Pas d’exotisme voulu, pas d’ethnologie savante, mais tous les prestiges de l’invitation au voyage réalisés avec un bonheur incomparable.
Au travers de ses périgrénations, l'auteur nous fait découvrir la nature, les paysages, et la cuisine du Congo
A PROPOS DE L'AUTEUR
Marie Gevers (Edegem, 1883-1975) compte parmi les plus grands écrivains belges de langue française. Elle fut membre de l’Académie de langue et de littérature françaises (1938). D’abord poète, elle publia Missembourg, Les Arbres et le vent (prix Eugène Schmits 1924). Ses autres livres, récits et romans, chantent la sauvage beauté de la Campine anversoise, la « primitivité épique » des gens qui y vivent ou la somptuosité des saisons qui se posent sur les choses. Elle se révèle aussi fine psychologue dans Madame Orpha, ou la sérénade de mai (prix du Roman populiste 1934), Paix sur les champs, La Ligne de vie.
EXTRAIT
Vous m’avez beaucoup parlé des cultures en Californie. Dans les vergers immenses, tous les fruits d’une même espèce sont égaux de forme, de volume, de saveur, tant la science des agronomes y est rigoureusement appliquée. Cette idée me causait une sorte de gêne, comme celle que j’éprouve au cirque, en voyant des animaux faire des simagrées humaines. Vous aviez mentionné les arrosages si abondants que l’eau du sol s’est épuisée. On l’amène d’une distance de plus en plus grande. Vous m’avez raconté aussi l’histoire d’un procès mettant aux prises deux États. L’objet du litige étant les nuages que les avions spécialisés font crever au-dessus de l’un, au détriment de l’autre. La terre, chez vous, est soumise, pis que soumise, humiliée par l’homme. Mais l’homme, me disiez-vous, finit par être lui-même l’esclave de la machine.