«Un voyage» est davantage qu'un recueil, il est un véritable travail
architectural. Ces nouvelles coexistent l'une par rapport à l'autre, avec des
personnages qui sont, à chaque fois, différents et identiques à la fois. Ils se
répondent et se correspondent entre eux pour former un tout cohérent,
une sorte de symphonie à programme.
Jean-Loup, Clémence, Jean-Ludwig, Ludwig, Willem, et les autres, sont
autant d'âmes complexes et torturées qui peuvent nous aider à descendre
dans les méandres de la condition humaine.
D'appréhender l'âme humaine pour tenter de mieux comprendre l'homme.
Concue dans un style cinématographique, d'une écriture visuelle, parfois osée, la
phrase à peine effleurée du regard déroule la scène devant vos yeux.
Chaque personnage est tantôt creusé, tantôt suggéré, fondu etrefondu, afin d'être
en harmonie avec le cadre global.