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En Al escritorio, primer volumen de su "Trilogía alpina", Werner Kofler pone en práctica uno de sus principios estéticos: "Si el lector dice: realidad, el autor replica: literatura. Si el lector dice: literatura, el autor replica: realidad". Aunque llena de referencias geográficas e históricas, esta literatura, en un acto anárquico, debe destruir la realidad, pero también tendrá que despedazar sus propios códigos narrativos, y en particular al sujeto. Desde su escritorio, el narrador, peleado con el mundo, lanza con una energía exultante sus invectivas contra la política y la vida literaria austríaca, aunque universalmente extrapolables, pero también contra la hegemonía político-económica norteamericana y contra una "sociedad del espectáculo" donde la historia, con el pretexto de la memoria, se convierte en una grotesca obra de museo artístico-pedagógica