Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
L’œuvre et la vie d’Alain Fournier sont liées si intimement, que l’une ne peut se comprendre sans l’autre. Qui lit « Le grand Meaulnes », songe que tels détails sur la vie des écoliers ne s’inventent pas. Il faut que Fournier ait été, lui aussi, un enfant paysan dans la classe de « Monsieur Seurel », et qu’il ait vécu de longues années en Berry, et en Sologne, pour savoir les évoquer en quelques mots. Yvonne de Galais elle-même, ne devine-t-on pas que l’auteur l’a rencontrée en ce monde ? Mais où finit le réel, où commence la fiction ? Six volumes de lettres permettent d’y répondre. Réponse partielle, qui laisse les plus fervents sur leur soif. Les lettres se font plus rares, et plus brèves, lorsque l’écrivain atteint sa maîtrise. L’œuvre qui germe l’absorbe tout entier. C’est un livre étrange qu’il nous donne enfin, un livre secret. Puis, il nous quitte sur un dernier sourire mystérieux. Ici commence le rôle du critique. Savoir choisir, dans ces lettres innombrables, l’essentiel. Éclairer, par des textes inédits, les périodes les plus mal connues. Chercher, à travers les premières œuvres, les notes critiques données à la N.R.F. et, surtout, les brouillons, comment l’écrivain s’est formé. Découvrir enfin son secret douloureux dans un « grand Meaulnes » inconnu, renié à la veille de paraître... L’auteur de ces pages n’est pourtant pas un érudit. « C’est le livre de mes 20 ans », écrit-il en introduction, et cet aveu est superflu. Ce n’est pas seulement dans les textes qu’il a poursuivi le secret d’Alain Fournier, mais sur les étangs de Sologne, dans les sentiers tapissés de feuilles mortes. Il n’écrit pas une thèse : il vit une aventure romanesque, il nous la fait vivre avec lui.