
Ceux qui ont dit non
Des romans historiques
« Albert aperçoit son reflet sur la vitre d'une fenêtre : son visage lui paraît d'une extrême pâleur, ses yeux exagérément grands. Il est l'ombre de lui-même. Il ferme les yeux un instant. Sa voix se raffermit. S'il est là ce soir, rappelle-t-il, ce n'est pas pour diviser, mais pour unir : son voeu le plus ardent. Il n'est pas un homme politique. Pour lui, le malheur algérien est une tragédie personnelle. Il veut croire qu'au milieu de cette guerre fratricide, une chose au moins les réunit : "l'amour de notre terre commune".
On médite avec gravité, les yeux embués, la mise en garde de l'écrivain : "Et pour n'avoir pas su vivre ensemble, deux populations, à la fois semblables et différentes, mais également respectables, se condamnent à mourir ensemble." »
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