
L'élektron en grec ancien désigne à la fois l'or blanc et l'ambre, les Anciens
assimilant sans doute la couleur de l'alliage d'or et d'argent à celle de l'ambre.
Les ambres gravés du département des Monnaies, Médailles et Antiques de la
Bibliothèque nationale de France sont un fonds peu connu mais parfaitement
représentatif de la production antique par sa variété typologique et son étendue
chronologique (de l'âge du fer jusqu'à l'époque impériale romaine) et comparable,
pour la qualité d'exécution, aux meilleurs exemplaires des grands musées européens.
Destiné aux spécialistes de l'Antiquité, mais s'adressant aussi à un public
plus large d'historiens, l'ouvrage de Maria Cecilia D'Ercole, maître de conférences
à Paris I - Panthéon-Sorbonne, étudie les croyances attachées à l'ambre
et l'emploi de la précieuse résine dans le monde ancien, thèmes qui
n'avaient encore jamais été abordés de manière systématique dans
une publication scientifique française. La présentation des vingt
pièces de ce fonds de la BNF, qui proviennent pour la plupart
du legs Fröhner, reçu en 1925, précède
un catalogue raisonné où les notices
techniques et descriptives sont
suivies, pour chaque pièce, d'une
analyse stylistique précise et de
l'interprétation des sujets et scènes
représentés, essentiellement
mythologiques.
Nous publions uniquement les avis qui respectent les conditions requises. Consultez nos conditions pour les avis.