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Vous allez lire des aveux. Vous allez lire une confession. Ce récit, Jasmin l’admet volontiers, lui sert d’exutoire. L’auteur a eu besoin de se vider le coeur, longtemps après les faits. Voici un « vieil homme » qui se souvient d’un grave péché de jeunesse. Le personnage-narrateur est amoureux fou d’Anita, une jolie blonde aux yeux bleus, étudiante en céramique avec lui à ce qui s’appelle alors l’École du meuble. Mais leur belle et lumineuse histoire d’amour va s’écraser soudainement. Lamentablement. Anita, orpheline de mère, juive de la rue Clark à Montréal, est une réfugiée d’Auschwitz. Toute la société québécoise de ce temps, incluant l’entourage et la famille de l’amoureux transi, baigne dans l’antisémitisme ordinaire de cette époque – le sait-on assez ? Aussi, cet amour sera dénoncé, combattu, étouffé et bafoué. Ce narrateur, c’est bien sûr Claude Jasmin lui-même, qui, en toute franchise, raconte sa honte d’aujourd’hui, ses remords. Mais l’auteur en profite également pour dépeindre, de façon très joyeuse, la bohème montréalaise des années 1950, ainsi que l’art de la céramique. Cette fresque d’une époque dynamique, celle de l’après-guerre, décrit les premiers signaux de la lente émancipation des Québécois quand, au Faisan Doré, Jacques Normand se moquait cruellement de nos pudibonderies ou que l’automatiste Claude Gauvreau, à la Hutte Suisse, lançait à tue-tête ses borborygmes fous.