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"La rentrée, même pour moi, s’annonçait comme une délivrance, quelque chose qui calmerait nos sangs bouillonnants. Qui mettrait fin aux courses-poursuites en rollers dans les halls d’immeuble. Aux sauts vertigineux de Leila au dessus des rampes d’escaliers. Aux grandes escapades de notre meute sur les berges de la Seine. Qui nous ferait atterrir, nous clouerait au sol pour un bon moment. Leila soignerait mes ampoules. On signerait une trêve avec les gitans de derrière la cité Cachin qu’on avait canardés chaque jour de bouteilles et de canettes. « Pouce ! », j’avais eu envie de dire tout l’été. Mais la cassette était morte et quelque chose était bel et bien sur le point de finir. La cassette était morte et jamais plus, on n’entendrait ce refrain : Evil, runnin’ through our brain / We and evil’s about the same / Bad blood through our body flows / Where’s the love nobody knows." Au milieu des années 1980, dans ce qu’on appelle encore la banlieue rouge, Leila, 12 ans, et son cadet de deux ans, Mehdi, poussent en liberté entre les tours de leur cité HLM, l’école, la fête de l’Huma et le bord du fleuve, à la recherche de nouveaux territoires à conquérir. À la piscine municipale, ils rencontrent Mai qu’une scoliose oblige à nager toutes les semaines. Sur une bande son où Michael Jackson apostrophe Earth Wind & Fire, les trois enfants se découvrent, s’apprivoisent et se séduisent avec l’intensité de leur âge. L’anomalie est cette poésie sauvage de la préadolescence. Ce moment suspendu dont on ne revient jamais tout à fait.