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La poésie de Kalambay est en prise directe avec la vie, elle est parole sans truchement, dénudée de toute contorsion linguistique et de toute illusion métaphysique. Elle est un chant d'arme contre les avatars de l'exil sous toutes ses formes, en même temps qu'une célébration du retour non seulement au sol natal mais à la liberté et à la joie, bref aux essences humaines qui font de nous des êtres fraternels. Poésie d'apatride, poésie de l'exil, le recueil s'ouvre sur un hommage à la mère, partie, plus loin encore, revenue au pays natal, à la terre. Poésie de tous lieux, poésie de l'errance sans repère et sans attache, et poésie du mouvement, du va et vient. Contre la douleur de l'arrachement, la perte des liens, l'éparpillement des siens à tous vents, l'écriture est un ancrage, un rappel, un sens, un projet enfin : « si j'étais ». Souvenirs et regrets, rêves et cauchemars se mêlent, le ton est noir, parfois violent, douloureux en tous cas. Des textes tristes qui dressent le constat de tous ces maux qui détruisent l'homme : fratricides, haine, terreur. Une poésie qui veut préserver l'humain écrasé, encerclé par la mort et l'oppression, arraché à la vie. Une poésie fragile, un fil ténu, tendu, menacé sans cesse d'être rompu et en cela si précieux. L'ampleur de ce chant pluriel prend souvent une forme messianique car le poète transforme la souffrance de l'exil en possibilités de reconstruction d'un peuple immense avec sa terre.