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Il était une fois... L’auteur de ce livre présente l’extraordinaire histoire d’une gardeuse d’oies et d’un marchand de casquettes, lesquels étaient provinciaux l’un et l’autre et firent la conquête de Paris. Rastignac, en face d’eux, n’est qu’un parvenu caricatural. Aristide et Marguerite Boucicaut sont des modèles, des vies exemplaires, et qui jamais ne cherchèrent à se raconter. Leur Bon Marché mérite de passer dans la collection des Grandes entreprises parce que ce fut, à la lettre, une entreprise originale. On n’en avait pas tenté de semblable auparavant. Le Second Empire était une époque favorable à semblable explosion, curieusement décrite par Zola dans Le Bonheur des Dames. Du sein du Bon Marché sont venus des employés qui, grandis dans le sérail, élevés à si bonne école, l’appliquèrent à leur tour. Et la formule fit le tour du monde. Aristide et Marguerite moururent sans enfants, laissant leur colossale affaire à leurs employés. Ils avaient montré, en 1870, pendant le siège de Paris, leur générosité. Ils en témoignèrent au moins autant dans leur testament. La vie intime du grand magasin méritait une analyse psychologique détaillée. La voici. A l’heure actuelle une chaîne de grands magasins prend un air simplement américain, voire mondial, avec des disciplines singulières, inconcevables au temps où la corpulente Marguerite et le majestueux Aristide bâtissaient leur maison qui devint l’archétype d’une industrie, de quelque chose qui, sans eux, cette gardeuse d’oies et ce marchand de casquettes, n’eût pas existé.