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Für Karsten Leiser ist es nicht Sommer, wenn es nicht nach Kamille riecht, sind Pappeln keine Pappeln, wenn sie nicht an einem Kanal stehen, sind Straßen keine richtigen Straßen, wenn es keine Chausseen sind. In einer schlaflosen Nacht erzählt er seiner Freundin Vera, warum das so ist: Seine Landschaft ist immer die Landschaft seiner Kindheit geblieben, die er eines Morgens für immer verlassen musste. »Sieh dir alles genau an, weil du es nicht wiedersiehst«, sagt die Mutter am Vorabend ihrer Flucht aus der DDR zu dem Jungen. Und Karsten prägt sich alles ein und kehrt nun jedes Mal, wenn sich der besagte Tag jährt, zu seinen Erinnerungen zurück. Ganz gleich, wie weit er als Reisejournalist reist, in wie vielen Hotels er übernachtet, um die entscheidende erste Nacht im Hotel ungeschehen zu machen, die Vergangenheit holt ihn immer wieder ein, wie jener lederne Koffer von damals, den er einfach nicht loswird. In dem schlanken, überaus kunstvollen Roman »Ballade vom Tag, der nicht vorüber ist« legt Gert Loschütz, der große Vergangenheitsergründer der deutschen Gegenwartsliteratur, unerschrocken die Wut und Verzweiflung eines Mannes frei, dem jeder Mittelpunkt genommen wurde.