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Ce sont parfois des poèmes en vers libres. Ce sont souvent des notes de journal ou des aphorismes. Mais il y a une qualité, une vitalité. La force est dans la dérision. L’impossibilité d’être dans une cité faite pour chacun de nous, au chaud dans nos droits et dans nos désirs, a entraîné une façon somnambulique de réagir, la colère, l’humour noir (relire la fable de l’Amazonie, « Mes nuits sont trop courtes », « J’adore les catastrophes »). Unité intérieure éclatée. Onirisme de la chute dans le vide. Régression moqueuse au fœtus, à l’origine (moquerie douloureuse de notre naissance aussi, relire « la mère porteuse », « Ouvre ta matrice ou je tire », ici le fantastique intervenant). De très belles images, de remarquables formules surgissent çà et là : « Ta liberté me frappe de plein fouet » - « Je consulte ma glace : mon reflet n’y est plus ». À ses pages de réflexions amères, de notations quasi sauvages mais dans la sécheresse négative du constat, le poète mêle tels faits divers morbides, comme requinqués par son désespoir, des notes sur la laideur de Beaubourg, les moments pénibles de la recherche d’un job, des critiques au Dieu dépassé par les événements, un étonnement effaré devant la prolixité de la race humaine (« D’où sortent tous ces petits,/ces chauves, ces inquiets ? »). Recueil amer, d’une violence très contenue grâce à l’humour, et dont la noirceur tient peut-être à une ombre ; à un mirage, celui de l’homme « aimé autrefois ». Un dense et remarquable premier recueil d’exercices lyriques.