
Sur la scène, ce ne sont que des mots et ce qu'ils jouent, ce n'est que leur histoire. Et notre joie est dans cette représentation et cette révélation qui nous libèrent de l'illusion du langage. Quand la parole s'accepte comme fable - création de mythologies -, quand la fable se libère d'elle-même dans le chant.
« Sono o vaneggio ? », demande Orphée. Ce qui nous chasse de la vie, ce qui nous chasse de la mort, cette fatalité de la parole, est-ce rêve ou délire ? Et en Orphée le poème répond, livrant ce qui fait à notre insu l'essence de la parole : « Favola in musica », mythe et musique indissolublement.
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