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Escritos durante los cinco años que el autor vivió en Grecia, los poemas de "Cerezas" son compañeros perdidos de otro libro, "Atenas" (Premio Loewe 2012), que regresan ahora de la guerra de Troya. Hablan de iliadas íntimas y de odiseas conyugales, de los milagros y miserias de cada día y de los caprichos de los dioses. De días sin dioses, y de vidas de un día, de mitos y mendigos, de Heráclito y de perros callejeros, de Ítaca y de higueras, del hilo que une a Ariadna con Penélope, de Edipo, de Dionisos. Y de cerezas con el sabor intenso, milagroso y fugitivo de la vida. Cerezas colgadas de la oreja de un niño que nos llama y al que llaman con nuestro nombre. Con estos versos, que son conscientes de que los dioses saben mejor que nosotros lo que necesitamos, Juan Vicente Piqueras ha obtenido II Premio Nacional de Poesía Ciudad de Lucena Lara Cantizani.