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Comment appeler un écrivain français qui débarque à Budapest ou à Moscou pour conjurer ses homologues de résister, au nom de l’humanisme européen, au développement de la barbarie culturelle internationale ? Un cinglé ou un dissident ? Quel nom donner, quel sort réserver au directeur d’une chaîne de télévision publique française qui arrose le territoire, les États du Maghreb et désormais l’Europe de l’Est, de productions où le viol et le meurtre sont devenus aussi communs que la publicité ? Entre l’empoisonnement du sens et celui du sang, y a-t-il une différence de nature ? Les bons apôtres prétendront évidemment que nul ne sait où se trouve le sens et qu’il est même dangereux de partir à sa recherche. Aussi l’objet de ce livre est-il plutôt de nous dire où il n’est pas. Il nous rappelle, par exemple, que l’assassinat en gros plan à vingt heures trente d’une adolescente qui dit non mais qu’on égorge quand même, le sourire du chef mafieux qui ordonne : « Occupez-vous de lui et faites disparaître le corps », rien de tout cela ne constitue un symptôme très fameux ni très rassurant de civilisation, surtout s’il s’agit d’argent public. En attendant qu’un imprudent essaie de lui prouver le contraire, l’auteur se résout à passer pour un cinglé, ou un dissident, ou les deux. Il adresse aux artistes et intellectuels de l’Est ce véritable « appel de Budapest » qui pourrait signifier le début de la résistance ouverte. Le jour où il s’agira vraiment d’enrayer la chute de l’humanisme, on s’apercevra que nos cousins pauvres sont les derniers à être restés aux avant-postes. « Les pays de l’Est ? Il leur reste à apprendre la liberté », entend-on volontiers. « Dieu les garde au moins de la nôtre », nous dit Combaz.