
« J'ai consacré une grande partie de ma modeste carrière universitaire, mais aussi de ma vie privée (plus ambitieuse et plus inquiète), à un écrivain que j'ai connu, dont j'ai publié les premiers écrits et que j'ai étudié avec constance, peut-être même avec une fidélité excessive, pour ne pas dire une obstination maniaque : Benjamin Jordane. Je voudrais, avec le recul du temps, revenir sur notre relation littéraire et amicale, en présenter une brève synthèse, mais aussi apporter une série de retouches à ce que j'en ai dit dans quelques textes d'accompagnement, de manière à laisser entre les mains de l'amateur une dernière version, revue et corrigée, de ce qui constitue, pour moi qui n'ai pas voyagé autant que j'en ai rêvé dans ma jeunesse, une curieuse aventure. »
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