
«Mégère, souillon, sotte, laideron, putain et pour finir empoisonneuse : ainsi
a-t-on qualifié Thérèse, la servante, maîtresse, épouse puis veuve de Jean-Jacques
Rousseau. Mais voilà une femme qui, pendant plus de trente ans, a
pris soin du plus grand philosophe français du siècle des Lumières, qui l'a
blanchi, nourri, lavé et caressé. Et il faudrait que l'on tienne son rôle pour
négligeable ? La publication de ses confessions dissipera, je l'espère, cette
injustice.» J.-D. V.
Voici donc, présentée par Jean-Didier Vincent, le scientifique qui suit à la trace
les jeux du désir au plus profond de notre cerveau, la vie de Thérèse, épouse
méconnue et méprisée. Morceau de bravoure libertin, c'est un portrait en
creux de Rousseau, incarnation même de la mélancolie. Vrai ou faux ?
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