Suivre au plus près ses idées, la façon dont elles
s'enchaînent, comme des dominos, et découvrir à la fin
que ça parle d'autre chose. Tout seul à se raconter des
histoires, à se croire affranchi du monde en oubliant
que les règles du jeu ont été fixées par un maître : le
langage. C'est lui qui dicte la façon dont les personnes
et les lieux cités viennent à prendre figure. Pas de ressemblance
fortuite. Quand ce qu'on a tenu pour réel et
la représentation qu'on s'en donne coïncident, il ne peut
s'agir que d'une fiction.