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Als Hanns Dieter Hüsch einem Freund erzählte, daß er dabei sei, sein Leben aufzuschreiben beziehungsweise seine sogenannte Biografie begonnen habe, sagte dieser: "Da komm ich doch sicher auch drin vor?" "Aber natürlich", sagte Hüsch, "aber klar, du kommst auch drin vor." Und so fand er den Titel für seine Erinnerungen. Es sind Gedankengänge eines fahrenden Poeten, die Erinnerungen eines Kleinkunst-Tramps. "Wir sterben an Erinnerung, habe ich einmal kühn behauptet" - so Hanns Dieter Hüsch -, "ich gehe und fahre durch die Welt, ich komme und gehe wieder." Und er, der vielbeschäftigte Kabarett-Nomade, der stets unterwegs war, viel fuhr und viel ging, hatte eine besondere, anfänglich leidgeprüfte Beziehung zu seinen Füßen. "Ich verdanke mein Leben meinen Füßen. Damit das klar ist. Sie standen bei meiner Geburt 180 Grad exakt nach hinten und in der Achse 90 Grad nach innen, so daß, wenn ich gleich hätte tanzen wollen, um zu zeigen, daß ich ein neuer Eulenspiegel, nicht aus Magdeburg oder aus dem Flandernland, aber vom Niederrhein bin, ich auf den Enkelknochen hätte hin und her springen müssen. Das hätte gewiß recht komisch ausgesehen, und so überschreibe ich mein erstes Lebenskapitel auch mit: Orthopädie und Entertainment. Unterhaltung als Überlebensmittel, als Waffe gegen den Schmerz. Und so bin ich eigentlich mein ganzes Leben hin und her gesprungen, mal mit der Fackel in der Hand, mal mit der Narrenkappe auf dem Gehirn."