
Je voudrais, à propos de ces quelques chansons, indiquer dans la littérature de ce temps-ci le passage d’un écrivain de belle humeur, qu’on a eu raison d’appeler le dernier des Escholiers.
Les rimeurs par état, les mâche-lauriers blafards et les employés aux pompes funèbres de la poésie, feront peu de cas, j’imagine, de ces refrains de jeunesse éclos en plein soleil de Bohême et à l’ombre du Pays latin. Depuis le jour mémorable où le grand Lama de l’élégie proscrivit le rire et excommunia Rabelais, il a été reconnu, par les gens vertueux et bien pensants, que Marot, Regnier, La Fontaine et Molière, — voire Voltaire et Beaumarchais, — furent des farceurs de peu de conséquence.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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