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Ninguna tragedia supera en tamaño a otra. A la hora de pesar su gravedad, si es que existe alguna aritmética capaz de medir tragedias, el primer parámetro debería ser el sufrimiento del que ve desaparecer a su amigo, a su compañero, a su hermano, a su hijo. Porque la tragedia no es la desaparición, sino la supervivencia del que sigue respirando pese a la ausencia del desaparecido. Pero, ¿a esto se reduce la existencia de quienes sobrenadan por todas las horas de sus días y de sus noches tras la muerte de un ser amado? ¿Sería este el deseo de quien falleció tras consagrarse a una vida marcada por la aventura, que nos limitáramos a lamentar su pérdida? Posiblemente, será el mismo fantasma del recuerdo el que haga del destino de estas personas una vida épica en la que el recuerdo de quienes se fueron, unido a la entereza que muestran con ocasión de rememorar los días de la pérdida, agarra al lector por las solapas para meterlo de lleno en estas historias reales, donde las cualidades del hombre vivo superan en intensidad a las del alpinista. Arriesgando en el género periodístico, con un lenguaje de fuerte presencia poética, -El precio de ser pájaro- es un viaje indiscreto a las vidas de los otros. Siguiendo la estela de quienes marcaron época en la historia del alpinismo español - Rabadá y Navarro, Pedro Acuña, Eduardo Benedé, Míram García Pascual, Marisa Montes, José µngel Lucas, Antonio Miranda, Atxo Apellániz, Lorenzo Ortiz, Javier Olivar, Javier Escartín, Manuel µlvarez, Alfonso Vizán, Félix Iñurrategi, Manel de la Matta y otros- los amigos y familiares relatan anécdotas sobre los desaparecidos, describen sus refugios para no caer en el desconsuelo y cómo consiguen conservar la memoria de aquel a quien tanto echan de menos.