Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
Ce texte traite de la capacité de voler. La difficulté d’écrire en plein ciel, sans table ni support, m’a obligé à hacher le récit. La composition du texte est le résultat d’une reconstitution au sol. L’ordre choisi est celui d’un syllogisme. 1 – « Everybody flying », c’est la majeure du syllogisme. Tout le monde vole, chacun est volant. 2 – « Les avions » constitue la mineure ou, si vous voulez, la raison du syllogisme. Seul vole celui qui ne parle pas. Ou, ne peut voler que celui qui ne parle pas celui qui a un défaut de parole. L’homme, en parlant, cesse de voler. Le titre de cette partie, « Les avions », indique à la fois la prothèse qui permet aux êtres parlant de voler et le lieu de leur perte. « Les avions » c’est aussi : nous avions. Comme la musique, l’écriture est gouvernée par un mode, majeur ou mineur ; le mode est ici mineur. La clé est cette première personne du pluriel du verbe « avoir ». « L’avions », verbe, est aussi un appareil volant. 3 - La troisième partie s’appelle « Bellerophon », l’homme qui, monté sur un cheval ailé, tombe du ciel sur l’ordre de Jupiter. Il est aussi, l’homme qui porte la mort écrite : l’écriture, signe d’infamie, souligne l’éloignement, l’étrangeté de celui qui porte l’écrit. La conclusion du syllogisme est donc la chronique des êtres qui ne volent plus, qui ont perdu leurs ailes et leur langage. L’âne porte en lui le souvenir, il est cette « chose » à partir de laquelle nous nous souvenons d’une « autre chose ». R.P.